Le souci des Allemands était de renforcer certains points très vulnérables; des constructions importantes vont être faites comme sur le plateau de mangues ou dans le fort de Ratonneau, ces constructions ont nécessité beaucoup de matériaux et d’hommes.
L’acheminement du matériel se faisait depuis le continent, avec plus d’une demi-heure de trajet. Il se trouvait sur place que les pierres, pas de sable, ni de gravier.
Des postes de direction de tir, de grandes casemates, des postes de guet, de grandes transformations comme Caveau et Ratonneau ont été entrepris, ce que nous verrons dans les prochains chapitres, Caveau, Mangue, Ratonneau haut et bas, le Lazaret, cap de Croix, Banc, Pomègue.
Les batteries sont regroupées sous les termes de batteries divisionnaires, côtières, sur voie ferrée et Flak.
Les batteries divisionnaires, uniquement armées par la Heer (armée de terre allemande), peuvent être protégées par des constructions en béton (c’est le cas des batteries de campagne) ou disposées à des points temporaires sans véritables protections (batteries en position de campagne).
Les batteries côtières sont à la fois armées par la Heer (HKA : Heeres Künsten Artillerie) et par la Kriegsmarine
Les batteries positionnées sur voie ferrée, également appelées Eisenbahn Batterie, ont quant à elles l’avantage de pouvoir être dotées de pièces de grand calibre et protègent des points particuliers comme des estuaires et des ports.
les batteries de Flak (Flak Abteilung) assurent la protection des points particuliers contre les attaques aériennes adverses.
