Installations militaires 1880-1939

Les installations militaires entre les deux guerres mondiales

Les îles qui dépendaient jusqu’alors du génie passent sous le contrôle de la Marine qui, probablement plus préoccupée par ses navires, semble porter peu d’intérêt pour ces postes terrestres.

Une nouvelle période de relative désaffection s’amorce pour le Frioul.

Les armements envoyés sur les fronts du nord ne sont pas réinstallés après la guerre. Caveaux ne reçoit en dotation que les quatre canons de 95 de la batterie du sémaphore et il faut attendre 1927 pour que les îles soient véritablement réarmées :

– une batterie de quatre canons de 138 à Caveaux

– une batterie de deux canons de 75 installée au-dessus de l’ancienne station d’éclairage du cap Marlet.

– une batterie de deux canons de 75 sur l’île If.

– une batterie de deux canons de 75 dans la batterie annexe de Mangue.

– une batterie de trois canons de 120 sur l’île de Planier.

– une batterie de deux canons de 75 dans la batterie de Croix.

L’occupation allemande : Hitler, alarmé par la présence des alliés en Afrique du Nord, décide de construire le « Sudwall », en Méditerranée indépendant du mur de l’Atlantique.

Les îles du Frioul représentent un pion essentiel du système de défense.

Les troupes allemandes vont réutiliser certains des sites militaires français et en créer d’autres. Jugeant les batteries françaises insuffisamment protégées, de profondes modifications sont entamées dont la majorité sera loin d’être terminée lors de la libération de Marseille en août 1944, ce qui, plus encore que les dégâts provoqués par les bombardements alliés, donne l’aspect actuel de dévastation aux différents sites.

                                         

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