Mangue

La priorité est donnée à la presqu’île de Mangue (dénommée StP 189 par les allemands).

Le fort français sur le cap de Mangue-Brigantin, armé seulement d’un canon de DCA de 20 et défendu par quelques niches de mitrailleuses est utilisé pour ses casernements.

Des magasins dont les ruines disgracieuses existent encore sont construits contre la façade d’entrée du fort.

La station française d’éclairage de nuit est délaissée mais deux projecteurs de 150 mm sont installés dans des encuvements octogonaux encadrant le fort.

La batterie principale est implantée sur le plateau en arrière du fort.

Six encuvements bétonnés avec soutes à munitions enterrée du type M158 reçoivent des canons de 155 courts sur affûts mobiles à roues modèle Schneider 1917.

Il faut y ajouter un canon de 150 Krupp sur affût scellé.

Ces armes récupérées sur l’armée française peuvent tirer une grande variété d’obus à la cadence de trente coups par heure. Orientables sur tout l’horizon, elles seront retournées contre Marseille lors de sa libération.

Le tir de la batterie est dirigé à partir d’un poste de commandement PdT M162a dont la plate-forme bétonnée domine le plateau.

La défense rapprochée est assurée par deux canons de 37mm, un canon de 20 et de nombreux trous d’hommes et tranchées disposés autour du plateau.

Outre les pionniers bâtisseurs, la batterie est servie par cent soixante-dix artilleurs de marine de la septième compagnie du détachement 611 (7/MAA611).

 

M162a : Poste de Direction de Tir

 

M158 : cuve pour canon 155mm (f)

 

Trous d’homme

  

Cuves pour mitrailleuse.

 

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